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Les BamBous Bleus

Frédérique Rouvelet-Longère - Médium de naissance - Magnétiseuse - Hypnose régressive ésotérique - Méthode JMV - Bilan énergétique : Aura et Chakras (En présentiel ou en distanciel) - 4 rue Botkermarrec 56150 BAUD - Tél. : 02.30.91.98.54

Poser des limites

Bonjour,

Et oui  les jours se suivent et se ressemble une énième insomnie, pétard de mental qui a la dent dure...

 

Il y a une chose qui m'a toujours fait sourire, c'est que les gens pensent que les thérapeutes ne tombent pas malades. Et pourquoi ? Nous sommes humains comme tout le monde, nous avons aussi des choses à résoudre, et nous avons tous notre lot de karma à purifier.

 

Quel que soit le métier que nous faisons, quel que soit l'âge que nous avons, quel que soit notre sexe, notre ethnie, quelles que soit toutes ces étiquettes, que nous nous colons, nous nous sommes incarnés dans un but précis, évoluer…

Ce qui n’est pas évident du premier abord, je m’explique la courbe d’évolution passe de prima bord par une involution, est oui, nous descendons dans les tréfonds de notre égocentrisme, avant de remonter vers la lumière de la conscience d’ensemble, puis de la conscience de cœur.

Et malheureusement pour nous en ce moment il faut que chacun aille jusqu’à l’écœurement du moi pour passer au nous, mais pas de passage du eux (conscience de masse) au nous (conscience d’ensemble), sans au préalable un développement du moi, et comme toute chose, il faut aller au paroxysme de celle-ci pour en faire le tour et pouvoir (du verbe je peux) se connaitre à fond, afin de se respecter et de recevoir, le respect des autres.

Sinon vous vous retrouvez dans la mélasse du syndrome de mère Theresa, à vous sacrifier pour eux, ou attendre patiemment qu’ils comprennent que c’est pas bien de marcher sur les autres, et qu’il faut pas les voler, rabaisser, annihiler, et finalement comprendre que nous sommes tous égaux, et que personne n’a de pouvoir sur personne, que nous sommes tous des âmes incarnées, dans des corps humains, et que nous avons tous quelque chose à apprendre de cette expérience, et je pense pas que ce soit de s’auto détruire en permanence, ou de faire de la laiche, pour être bien vue, ou de risquer sa vie en permanence pour des certains qui ne respecte même pas la leur qui soit le bon chemin….

 

Au niveau où je me trouve, j’ai développé mon égo, il m’a étouffé et je l’ai maîtrisé, non pas que je sois un maître de sagesse, sinon, je ne serais pas en train de vous écrire ces mots, mais je développe une personnalité, qui respect les autres, mais qui se respecte également.

Il y a quelques années en arrière, une quinzaine d’années on va dire, je ne savais pas m’exprimer sans hurler, crier, une histérique quoi, car je ne comprenais pas que les gens ne voit pas le merdier dans lequel nous nous trouvons tous. Et cela me portait énormément préjudice, car même si sur le fond je n’avais pas tort, ma façon d’expliquer et d’aborder le sujet, faisait que personne ne m’écoutait, et en plus j’étais en permanence en colère, et c’est épuisant…. Jusqu’au jour, où, je me suis tellement énervée que j’en ai oublié de respirer, et j’ai fait une syncope…. Boum badaboum, je suis tombée part terre sur le cul, car plus d’oxygène.

 

Mais cette chute n’a pas été banale, je la vois encore, j’étais à l’entrée de la chambre de mes enfants, le cul par terre et je me regardais…. Étrange sensation, que de se voir de l’extérieur… car seul mon corps physique était tombé…. Mes pensées, mon corps mental étaient encore debout et je me regardais, et ma conscience était debout, et là je me suis vue comme les autres me voyaient alors, et je m’en rappel comme si c’était hier, j’ai pensé :

« Tu m’étonne que les gens me traite comme une hystérique, j’en suis une, mais cela ne ressemble pas du tout à ce que je pense et à ce que je voudrais véhiculer comme message, de tolérance d’écoute et de compassion. Et comment je pourrais faire passer un message d’amour et de lumière en étant hystérique. »

 

Et là j’ai décidé de changer l’image que je donnais de moi, ma conscience à réintégrée mon corps, qui étais au sol, je me suis relevée, et de ce jour, j’ai fait en sorte que ce que je montre de moi aux autres, corresponde le plus à ce que je pense à l’intérieur, cela m’a pris une bonne dizaine d’années. Mais j’y suis arrivée, les personnes qui me connaissent maintenant, et qui ne me connaissaient pas alors, ont du mal à imaginer que j’ai pu être une histérique, ceux qui me connaissaient avant, et qui me côtois encore, parce que cela fait beaucoup de dégâts un tel caractère, apprécient le changement. Je me suis même faite traitée de bonne pâte il y a quelque 1 ou 2 ans de cela, ce qui m’a fait comprendre que j’avais descendu le curseur un peu bas.

 

Je veux bien être gentille, compréhensive et compatissante, mais pas coconne.

Voilà où je voulais en venir, quand on a développé son égo, que l’on en est redescendu, on est quelqu’un qui écoute, respect les lois, les gens, qui a de la compassion, de l’ouverture d’esprit, mais dans une certaine limite, celle du respect de soi ; Je m’explique, si quelqu’un cherche à prendre le dessus sur moi, alors qu’il n’en a ni le droit, ni la position hiérarchique, où alors qu’il l’a mais qu’il en abuse…. Hé bien ce sera non ! Je le dirais gentiment, 1 fois, 2 fois, peut-être 3, mais pas 4… ayant développé mon égo, en étant revenu, vous ne pourrez plus abuser de ma gentillesse, ou de ma compassion, et encore moins de ma compréhension… Car je me respecte, et toutes personnes me demandant de renier ce que je suis et ce que j’ai compris, à leur profit, ou pour me faire avaler une couleuvre plus grosse qu’un boa, le regretteront amèrement.

 

Une de mes patients, a essayé de me culpabiliser, en me traitant de mauvaise thérapeute, car je me suis énervée, lorsque celle-ci m’a contacté un dimanche matin, pour me pleurer sur l’épaule… et que j’ai essayé de lui faire comprendre poliment que le cabinet était fermé, que j’avais le droit à une vie privée, et je refusais même que l’on m’envoie un sms le dimanche, pour un sav sur la consultation….. Cette patiente, qui avait à gérer de ne pas se laisser envahir la vie pas des parasites, à tout heure du jour et de la nuit, a essayé de me parasiter moi et de me kidnapper dans une relation, thérapeute copine, qui est là pour écouter les jérémiades, sur le répondeur tous les jours.

 

Et quand je lui ai demandé de respecter ma vie privée, qu’en dehors de mon cabinet je suis une personne qui a le droit de faire ses courses, et se promener ou faire la grasse matinée, le dimanche qui plus est, sans recevoir les doléances de chacun, elle a refusé, elle n’est plus ma patiente. Vous imaginez croiser un de vos client en faisant les courses et que celui-ci, vous tape la causette, sur le problème abordé la veille lors d’un rendez-vous….

Bonjour, on se salut, et on continue son chemin et ces courses, ce n’est pas parce que je suis ouverte tolérante et compréhensive, et que certains, ramène des dossiers à la maison, qu’il faut que j’invite à manger mes clients régulièrement pour savoir s’ils vont bien……

Cela surprend généralement quand je pose des limites, car je le fait de tel façon que la personne s’en rappel, et qu’elle ne recommence pas. Parce que je vous l’avoue, c’est un peu le but de la manœuvre. Il y a peu, c’est une cliente de mon conjoint que j’ai remise en place, elle me connait, me consulte au cabinet, j’ai accessoirement travaillé une journée pour elle avant de démissionner et elle est en affaire avec mon conjoint ; celui-ci était en formation, toute la journée, et il ne va pas répondre toutes les 5 minutes au téléphone pendant les cours qu’il donne… il a un répondeur, et il rappelle les gens, à sa pose, ou à midi, ou le soir, ou le lendemain matin ; car il a également droit à sa pause pipi, à aller manger le midi, et à finir à une heure descente le travail, pour rentrer à la maison.

Hé bien cette chère cliente ne l’a pas entendu de cette oreille, elle a déjà appelé en dehors des horaires d’ouvertures du bureau le soir, il l’a rappelé le matin avant le début de ces cours, elle n’a pas répondu, elle a donc essayé de la rappeler, mais il était en cours….. Que croyez-vous qu’elle ait fait ? Petite précision, mon conjoint est programmeur informatique, pas urgentiste…. Elle m’a appelé moi, à mon travail pour me demander où il était et pourquoi il ne répondait pas, je lui ai dit qu’il était en formation, 5 fois, et que moi-même je ne pouvais l’appeler et ne le reverrait pas avant 17h30.

Hé bien elle m’a prise pour sa secrétaire, et m’a laisser les instructions à lui transmettre, et qu’a la seconde où il passait la porte de la formation, il devait faire ce qu’elle demandait….. Sur le moment j’ai dit oui, oui… enfin après lui avoir expliqué 5 fois qu’il ne pourrait pas la rappeler avant 17h15, et que nous partions à un salon informatique, à Paris, le soir même et que nous rentrions deux jours plus tard. 6h de route, une journée sur le salon, dormir un peu accessoirement et rentrer le surlendemain, que donc il ne pourrait de toute façon pas faire ce qu’elle demandait dans l’immédiat, car nous devions arriver que tard à Paris. Elle m’a même dit : « je le paie il doit faire ce que je lui demande. »

J’étais en consultation avec quelqu’un, quand je lui ai répondu, ça m’apprendra de répondre quand je suis occupée. La personne à tout entendu de la conversation, et m’a demandé quand j’ai raccroché, si elle était sourde ! Car elle n’avait pas du tout tenu compte de ce que je lui avait dit, et continué à exiger un rappel urgent, et que le travail soit fait le jour même. Il était 11h du matin….

J’ai fini ma consultation, et quand je suis rentrée chez moi le midi, un peu comment dire excédé par ce coup de fil ; j’ai envoyé à cette personne un texto, lui disant que je passerais le message à mon conjoint, mais que dorénavant elle ne m’appel plus pour lui parce que je n’étais pas sa secrétaire….. Et bien elle m’a rappelé et m’a hurlé dessus, en me rétorquant que je n’avais rien compris, que j’avais tout interprété de travers, car je vous ai passé le passage où elle a menacé de prendre quelqu’un d’autre si elle ne pouvait pas compter sur lui, et qu’il n’était pas plus dispo, et tatati et tatata !!! gnagna gni et gnagnagna !!!

Durant cette deuxième conversation, où j’ai essayé de lui faire comprendre (en haussant le ton également) que je n’apprécia pas du tout ces menaces, elle a dit qu’elle expliquerait sa version des évènements à mon conjoint et que lui il l’a croirait parce qu’il était très gentil et que moi je n’étais qu’une vilaine fille de ne pas vouloir lui céder et qui en plus ose hausser le ton sur elle….. C’est vrai qu’elle doit pas avoir l’habitude qu’on lui dise non cette chère dame, vu qu’elle est prêtée de tune et qu’elle menace quand on lui dit non, mais aucune menace ne marche sur moi, et surtout pas celle de l’argent, ni de l’abus d’autorité, elle m’a prise pour son boy, « oui bouhana ! » enfin « Non, bouhana ! », l’esclavagisme a été aboli il y a plus de 150 ans, et l’argent de mène pas ma vie.

Je préfère encore manger des patates à partir du 15 du mois, plutôt que de m’abaisser à cirer les pompes, de telles personnes. En plus elle a essayé de m’adoucir en me parlant du cabinet, qu’elle était ma patiente, je lui ai dit oui, vous êtes ma patiente, donc si vous m’appeler concernant le cabinet je vous répondrais, mais si vous me téléphonez pour jouer les patronnes et me prendre pour une secrétaire, je ne vous répondrais pas….. ensuite qu’elle avait confiance en moi et qu’elle pensait avoir une relation privilégiée avec moi et qu’elle se rendait compte finalement que ce n’était pas le cas, qu’elle était franchement déçue.

 

Si ce qu’elle appelle une relation privilégiée, c’est de pouvoir arriver 1h30 en retard à un rendez-vous, et me prendre pour la secrétaire de mon conjoint, eh bien non ma cocote, cela s’appelle de l’abus de gentillesse, et moi je ne le tolère pas. Même une amie de 10 ans qui a essayé de prendre l’ascendant sur moi parce qu’elle m’avait aidé au démarrage de mon cabinet, l’a appris à ces dépends, je ne me plierais jamais aux exigences de quelqu’un qui me menace.

La menace ne fait pas partie de mes critères d’acceptation, bien au contraire, cela fait partie des critères d’exclusion de ma sphère intime et professionnelle ; tu me menace : tu prends la porte, et si tu ne comprends pas je te lui fais passer la porte avec élan et les « compliments » de rigueur.

L’égo est quelque chose de très difficile à gérer, car tant qu’on est dedans on ne le voit pas. C’est ce qu’il m’est arrivé aussi (hé oui on n’y échappe pas), mais une fois ce cap passé, aucun autre égo ne nous fera plier sous le Joux. Et j’ai un allier de taille, dans ce doux jeu de l’égo, c’est mon animal totem, qui est le Griseli.

Paisible animal dans la plaine qui se promène, joli petit nounours, premier animal mis en peluche pour les enfants, qui peut être d’une tendresse infini, mais ne lui marchez pas sur les pieds, il vous déchiquètera en 2 secondes. Et c’est ce que les gens qui cherchent à me museler ou à me mettre en cage affronte, bon courage, car depuis tant d’année, que j’ai travaillée sur moi, sur mon caractère, ses abus et ses faiblesses… j’ai fini par comprendre une ou deux choses :

 

- la soumission à un autre être humain, pour avoir la paix, cela ne marche pas, il repoussera toujours les limites de l’acceptable, jusqu’à ce que vous disiez stop….

- la colère à tout va, ça ne marche pas, car c’est un gros yaourt pourri qui sort de la bouche, et on n’est pas crédible du tout.

- être gentille, en attendant que l’autre cesse ces bêtises, car il finira bien par évoluer aussi, hé bien cela peut prendre beaucoup de temps, et pendant ce temps-là votre vie stagne, et vous en subissez les conséquences, donc pas acceptable non plus.

- j’ai testé toutes ces solutions, c’est pour cela que je sais qu’elles ne fonctionnent pas. Je me suis même largement essuyer les pieds, sur les caractères que j’appelle les paillassons vu que j’ai été une autoritaire, pour qu’ils réagissent, rien n’y a fait…..

- La seule chose qui a marché jusqu’à maintenant dans un sens comme dans l’autre, c’est de mettre des limites, « la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres ». Et je fais respecter mes limites, je suis capable de garder un patient pendant 3 heures au cabinet, pour trouver le programme erroné ; je n’oblige aucun d’entre eux à faire un nombre prédéterminé de séance, en fonction de la paie que j’estimerais raisonnable de toucher à la fin du mois.

Mais quand je ferme la porte du cabinet, je ferme la porte. Et je vis ma vie, et je fais ce qu’il me plait, quand il me plait, et personne n’a le droit d’exiger quoi que ce soit de moi, si je ne suis pas d’accord. Et si l’on vient essayer de m’imposer de plier ou de me taire, c’est là que je parlerais le plus fort !

Interdisez-moi de m’exprimer,

et vous connaitrez ma façon de penser !

 

Interdisez-moi de bouger

et je déplacerais les montagnes !

 

Interdisez-moi de mettre des limites,

et je vous planterais la barrière sur votre terrain !

 

Pour justement vous faire ce que vous voulez me faire. Et vous faire réagir, et vous obliger à dire stop, et là je vous expliquerais la leçon, cela s’appelle le mode d’enseignement par la démonstration.

Il en existe deux autres, le mode d’enseignement par le questionnement, et le mode théorique.

 

J’explique, je questionne, et je démontre…. Et si vous arrivé à la démonstration, ne venez pas vous plaindre, j’ai déjà essayé les deux autres méthodes sans succès…. Vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous. Ce n’est pas celui qui pose les limites qui est en tort, c’est celui qui ne les respecte pas et qui cherche constamment à les transgresser.

Je vous souhaite une très bonne journée, et surtout respectez-vous, et si l’on vous traite d’égoïste c’est que vous y arrivez, par contre respectez les autres aussi, car sinon attention le retour de bâton, on ne peut exiger de l’autre ce que l’on n’accorde pas soit même.

Félicitée à tous

 

Frédérique

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