4 Décembre 2012
Sagittaire ~ Extermination des oiseaux de stymphale
Je vois le but, je l'atteins et j'en vois un autre.
Sagittaire
(10 décembre ~ 07 janvier)
L'Instructeur, qui se tenait au centre du lieu de paix, dit à Hercule : " Ô fils de Dieu qui est aussi fils de l'homme, le moment est venu de fouler un autre chemin. Tu es devant la neuvième Porte ; franchis -la et trouve le marais de Stymphale où les oiseaux qui causent des ravages. Découvre alors le moyen de les chasser de la demeure où ils sont depuis longtemps en sécurité ".
L'Instructeur s'arrêta un instant puis ajouta : " La flamme qui luit au-delà du mental révèle la bonne direction. C'est le travail qui t'attend. Tu dois maintenant franchir la neuvième Porte ".
Hercule, ce fils d'homme qui était aussi fils de Dieu, se mit en chemin. Il chercha longtemps avant d'arriver à Stymphale. Devant lui s'étendait le marais fétide ; alors qu'il s'en approchait, une multitude d'oiseaux croassèrent, choeur menaçant et discordant.
Avançant encore, il vit les oiseaux. Ils étaient de grandes dimensions, farouches et hideux ; ils avaient un bec affilé comme une épée. Leurs plumes ressemblaient à des tiges d'acier qui, en tombant, pouvaient couper en deux la tête du voyageur fatigué. Leurs serres, comme leurs becs, étaient affilés et forts.
En apercevant Hercule, trois oiseaux fondirent sur lui. Il ne céda pas et para leur attaque ; avec sa lourde massue, il frappa un oiseau fortement sur le dos ; deux plumes tourbillonnèrent et s'enfoncèrent dans le sol mou. Puis les oiseaux se retirèrent.
Hercule se tenait devant le marécage et réfléchissait à la manière d'accomplir la tâche assignée et de débarrasser la région de ces oiseaux de proie. Il chercha une solution de plusieurs façons ; il essaya d'abord de les tuer avec toutes les flèches de son carquoi, mais le peu qu'il en détruisait n'était qu'une faible partie de ceux qui restaient. ils s'élevaient en nuages si épais qu'ils cachaient le soleil. Il pensa poser des pièges dan le marécage. Mais ni bateau ni pied humain n'aurait pu le traverser.
Hercule fit une pause. Il se rappela alors le conseil qui lui avait été donné : " La flamme qui luit au-delà du mental révèle la bonne direction ". Il réfléchit longuement et une idée lui vint à l'esprit. Il avait deux grandes cymbales d'airain qui donnaient un son perçant infernal, un son si aigu et si strident qu'il pouvait effrayer les morts. Il les fit résonner ; le son était si intolérable que lui-même se boucha les oreilles.
Au crépuscule, il retourna vers le marais, alors couvert d'innombrables oiseaux. Il fit violemment résonner les cymbales, encore et encore. Le vacarme était assourdissant. Une Une telle dissonance n'avait encore jamais été entendue à Stymphale.
Ahuris et dérangés par un bruit si énorme, les oiseaux de proie s'envolèrent, battant furieusement de leurs ailes d'airain et poussant des cris d'épouvante. Complètement désorientée, la nuée d'oiseaux s'enfuit, dans une hâte frénétique, pour ne plus jamais revenir. Le silence s'étendit sur le marécage, les horribles oiseaux avaient disparu. La faible lueur du soleil vacillait sur le paysage qui s'obscurcissait.
Quand Hercule revint, l'Instructeur l'accueillit : " Les oiseaux du carnage ont été chassés. Le travail est accompli ".
Les travaux d'Hercule Alice A. Bailey
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Stage : Dates session de formation « Les Qualités de l’énergie » Ou « La conscience de l’âme »