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Les BamBous Bleus

Frédérique Rouvelet-Longère - Médium de naissance - Magnétiseuse - Hypnose régressive ésotérique - Méthode JMV - Bilan énergétique : Aura et Chakras (En présentiel ou en distanciel) - 4 rue Botkermarrec 56150 BAUD - Tél. : 02.30.91.98.54

La tarte aux pommes

Aujourd’hui je me suis acheté des stylos et j’ai voulu voir s’il était agréable d’écrire avec .

Voilà ce que cela a donné :

 

La tarte aux pommes

 

Il était une fois, un Prince charmant, qui ne le savait pas

Il était une fois, une Princesse qui l’attendait,

Vu qu’il ne le savait pas, il n’avait ni épée, ni cheval, ni armure

La Princesse voyait passer le jeune homme chaque jour devant son château,

Il allait rendre visite à sa grand-mère,

La Princesse soupirait à chacun de ces passages se disant : « Oùest mon Prince Charmant ? »

Puis un jour revenant du verger, elle fit tomber son panier de pommes,

Le prince qui ne le savait pas, ramassa les pommes et les lui tendit.

« Merci ! » dit-elle « Vous êtes charmant ! »

« C’est ce que me dit ma grand-mère chaque jour,

« Elle me raconte des histoires de dragons et de Princesse chaque jour,

« D’ailleurs vous ressemblez à l’une d’entre elle » dit-il en caressant une mèche de ses cheveux

« La Princesse Adélaïde  qui n’aime pas qu’on la serve et qui adore faire des tartes aux pommes. »

« Que cela est drôle, Adélaïde est le prénom de ma mère la Reine, et ces pommes sont pour elle, elle aime à faire des tartes

« Mais arrêtez-vous demain, je vous aurais fait une tarte pour vous remercier de votre aide »

***

Le lendemain ne voulant point être désobligeant, en allant chez sa grand-mère, il s’arrêta pour goûter à la tarte aux pommes, l’odeur s’en dégageant était si alléchante, sa couleur était la même que celle de ces cheveux, blond caramel, et le goût en était si doux qu’il en oublia sa grand-mère.

Le surlendemain, la princesse avait refait une tarte. Et chaque jour ainsi, pendant plusieurs semaines

Ils ne mangeaient même plus les tartes, ils se promenaient dans les vergers du château, discutant et flânant, jusqu’au coucher du soleil.

Mais un jour la grand-mère mourut, car son temps était venu.

Le jeune homme fut très triste, et surtout se senti très coupable car cela faisait longtemps qu’il n’était plus allé la voir.

Quand il arriva chez elle il trouva une lettre :

                                  À mon charmant petit fils,

                        Voilà maintenant toute une lune que tu n’es pas arrivé jusqu’à moi, je t’écris cette lettre car seul le cœur d’une  belle et jolie Princesse peut avoir arrêté tes pas et t’empêcher de venir jusqu’à moi.

                        Il est vrai que son joli sourire est surement plus agréable à tes yeux que mes vieilles rides. Je ne t’en veux point chère enfant, je savais que ce jour arriverait, que tu tomberais amoureux, je savais aussi que je m’en irais, ainsi va la vie…

                        Il ne faut point en rougir, car elle aussi t’aime, sans quoi elle n’aurait pas cherché à te retenir auprès d’elle ainsi chaque jour.

                        Va la rejoindre ne passe pas une minute de plus dans cette maison vide, va la retrouver et dit lui que tu l’aime…

 

                                                                                              Ta grand-mère qui t’aime…

 

P.S. : Peux-tu en rentrant à la ville emmener le vieil Artaban, mon fidèle cheval, chez le maréchal ferrant, il saura quoi faire de lui ; prend l’épée de ton grand-père, paix à son âme, ainsi que son carquois, celui à tête de dragon, pour les mener chez le forgeron ; et afin que tu n’aies pas froid, je t’ai confectionné une cape.

            Coupe quelques fleurs dans mon jardin, pour ta mère, qu’elle ne fane pas sans être vues.

 

                 C’est ainsi que le jeune homme reprit le chemin de chez lui, sur le cheval de sa grand-mère, l’épée au côté et vêtu de la cape en lapin blanc que ça grand-mère lui avait confectionnée, le carquois en bandoulière, et à la main un bouquet de fleurs.

            Pendant ce temps la Princesse resté au bord du chemin, ne cessait de pleurer, d’avoir privé un si charmant jeune homme de sa grand-mère. Son père le Roi, ainsi que la Reine sortirent, intrigués des pleures de leur fille.

***

           Quand le jeune homme arriva près du château, il vit un attroupement autour de la Princesse, et craignant qu’il ne lui soit arrivé malheur,  fit galopé son cheval, sauta et couru le cœur battant un bouquet de rose vermeille à la main

            Il lui prit la main, l’étreignit et l’informa que sa grand-mère l’avait pardonné ; Le Roi voyant ce fière cavalier aux pieds de sa fille, cru à un prince, voyant l’amour dans leurs yeux, la Princesse à nouveau sourir et être heureuse, il proclama leur mariage.


            Voilà comment le charmant jeune homme devint  un Prince, avec il est vrai, un petit coup de pouce d’une vieille femme qui lui racontait des histoires de tartes aux pommes..

 

Frédérique

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